
"Fausse-couche"*
1 grossesse sur 4 se termine par un arrêt naturel de grossesse. Ce chiffre a tendance à banaliser cet évènement qui est pourtant souvent très traumatisant et lourd de conséquences sur le psychisme...
De même que les phrases maladroites de l’entourage, qui même le plus souvent dénuées de méchanceté, ne font que rajouter de la peine à la peine : « Tu es encore jeune, tu en feras d’autres », « Il vaut mieux que cela arrive maintenant, tant que tu n’es pas trop attachée »… Nous savons bien pourtant que l’amour et l’attachement ne se comptent pas en semaines d’aménorrhée et qu’une maman peut aimer et être attachée profondément à son enfant dès les premières secondes intra-utérines.
Que cette épreuve arrive tôt dans la grossesse ou plus tard n’a pas d’importance et ne peut en aucun cas quantifier la douleur.
Cette souffrance n’a pas à être cachée et enfouie dans le cœur des mamans, des papas et parfois même de la fratrie car une douleur rejetée est une douleur inscrite au plus profond de soi dont on arrive difficilement à se détacher.
Que vous veniez de traverser cette épreuve ou qu’elle soit arrivée il y a plusieurs années, je peux vous aider à apprivoiser ce moment douloureux et vous aider à avancer sans le porter comme un fardeau.
Dans quel cas, puis-je vous accompagner ?
-
Vous venez de vivre un arrêt naturel de grossesse et vous vous sentez sombrer dans une profonde mélancolie, vous pensez beaucoup à cet enfant et avez du mal à faire son "deuil".
-
Vous avez vécu un arrêt naturel de grossesse, il y a quelques mois ou plusieurs années et vous ressentez toujours un malaise ou une vive douleur quand vous y repensez.
-
Vous avez vécu un arrêt naturel de grossesse récemment ou non, et vous sentez que cela vous empêche d’envisager paisiblement une prochaine grossesse.
-
Vous êtes enceinte et votre arrêt naturel de grossesse passé vous hante, vous angoisse, et vous empêche de vivre paisiblement de cette nouvelle grossesse.
Comment puis-je vous accompagner?
Nous pourrons ensemble apprivoiser votre expérience et vous permettre de cheminer sereinement. Il ne s’agit pas de combattre ou d’effacer une douleur mais de bien l’accueillir, pour que cette expérience puisse continuer à vivre en vous sans en ressentir d’angoisses, de tristesse ou de colère. Votre grossesse, si courte fut elle, ne mérite pas d’être rayée de votre vie et de votre mémoire, mais vous méritez de vivre et de pouvoir avancer heureuse et libre de la souffrance qui en découle.
* le terme fausse-couche tend à disparaitre pour être remplacé par "arrêt naturel de grossesse." Je m'en réjouis car il n'y a rien de faux dans ce qui se vit alors...